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Titre : Physiologie du goût / par Brillat Savarin ; illustrée par Bertall ; précédée d'une notice biographique par Alp. Karr ; dessins à part du texte , gravés sur acier par Ch. Geoffroy, gravures sur bois , intercalées dans le texte par Midderigh

Auteur : Brillat-Savarin, Jean Anthelme (1755-1826). Auteur du texte

Éditeur : G. de Gonet (Paris)

Date d'édition : 1848

Contributeur : Bertall (1820-1882). Illustrateur

Contributeur : Karr, Alphonse (1808-1890). Préfacier

Contributeur : Geoffroy, Charles (1819-1882). Graveur

Contributeur : Midderigh. Graveur

Sujet : Gastronomie -- 19e siècle

Sujet : Savoir-vivre à table -- 19e siècle

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb301616716

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb16605002x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XXIII-416 p.-[1] f. de front.) : portr., fig. et pl. ; in-8

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Description : [La physiologie du goût (français)]

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1063697

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-44113

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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W'W~WMHh O'~t~we.

.~v~ ~j'j, '~us avons été étevés dans la douce croyance que, de toutes les créatures qui marchent, \~S8~L ~~ï'" nagent, rampent ou volent, l'homme est celle dont le goût est le plus parfait.

'L~~ Cette foi est menacée d'être ébranlée. o~B~ Le docteur Gall, fondé sur je ne sais quelles

inspections, prétend qu'il est des animaux chez qui l'appareil gustuel est plus développé, et partant plus pa< fait que celui da l'homme. Cette doctrine est malsonnante et sent t hérésie.

L'homme, de droit divin, roi de toute la nature, et au pront duquel la terre a été couverte et peuplée, doit nécessairement être muni d'un organe qui puisse le mettre en rapport avec tout ce qu'il y a de sapide chez ses sujets.

La langue des animaux ne passe pas la portée de leur intelligence dans les poissons, ce n'estqu'un os mobile; dans les oiseaux, généralement, un cartilage membraneux dans les quadrupèdes, elle est souvent revêtue d'écaillés ou d'aspérités, et d'ailleurs elle n'a point de mouvements circonQexes.

La langue de l'homme, au contraire, par la délicatesse de sa contexture et des diverses membranes dont elle est environnée et avoisinée, annonce assez la sublimité des opérations auxquelles elle est destinée.

J'y ai, en outre, découvert au moins trois mouvements inconnus aux ammaux, etqueje npnunc mouvements de ~tc<~p~, dero<attpm et de~T~<~ (a ~erro, lat., je balaye). Le premiera Heu quand la langue sort. en iprme d'épi d'entre les lèvres qui la compriment, le second, quand la langue se meut orcu~a)rement dans l'espace cqmpris entre l'intérieur des joues et le palais; le troisième, quand la langue, se recourbant en dessus ou en dessous, ramasse les portions qui peuvent rester dans le canal demi-circulaire Corme par les lèvres et les gencives.