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Titre : Un souvenir de Solférino / par J.-Henry Dunant

Auteur : Dunant, Henry (1828-1910). Auteur du texte

Éditeur : J.-G. Fick (Genève)

Date d'édition : 1862

Sujet : Secours aux militaires blessés ou malades en temps de guerre -- 19e siècle

Sujet : Bataille de Solferino (1859)

Sujet : Italie -- 1859 (Guerre contre l'Autriche) -- Soins médicaux

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120159997

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb340856620

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 115 p. : carte ; in-8

Format : Nombre total de vues : 118

Description : [Un souvenir de Solférino (français)]

Description : Récits personnels

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1060754

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-LH5-983

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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bards et des tirailleurs algériens s'étant emparés de tout ce qui leur est tombé sous la main c'est ainsi que les chasseurs et les voltigeurs de la garde qui avaient déposé leurs sacs près de Castiglione, pour monter pius facilement à l'assaut de Solférino, en allant au secours de la division Forey, et qui avaient couché dans les environs de Cavriana après avoir combattu jusqu'au soir en avançant toujours, le lendemain, de grand matin, courent à leurs sacs, mais ces sacs étaient vides, on avait tout pris pendant la nuit; la perte était cruelle pour ces pauvres militaires dont le linge et les vêtements d'uniforme sont salis et souillés, ou bien usés et déchirés, et qui se voient privés en même temps de leurs effets, peut-être de leurs modestes économies composant toute leur petite fortune, comme aussi d'objets d'auection, rappelant la famille et la patrie ou donnés par des mères, des sceurs, des uancées. En plusieurs endroits les morts sont dépouillés par des voleurs qui ne respectent même pas toujours de malheureux blessés encore vivants; les paysans lombards sont surtout avides de chaussures, qu'ils arrachent brutalement des pieds enués des cadavres.

A ces scènes déplorables se mêlent des drames solennels et des épisodes pathétiques. Ici, c'est le vieux générai Le Breton qui erre à la recherche de son gendre, le générai Douay Nessé, et qui a laissé sa niie, i'épouse du général Douay, à quelques lieues de distance, au milieu du tumulte et dans l'inquiétude la plus poignante. Là, c'est le corps du lieutenant-colonel de Neuchèze, qui