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Titre : Voyage à Venise / par Arsène Houssaye

Auteur : Houssaye, Arsène (1814-1896). Auteur du texte

Éditeur : F. Sartorius (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Venise (Italie)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb306204525

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 108 p. ; in-16

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Description : Récits de voyages -- +* 1800......- 1899......+:19e siècle:

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k105906m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, K-11843

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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e En vérité, messieurs, vous n'aimez pas les huîtres

Vous compreniez bien, reprit la marchande, que je ne restai pas longtemps dans l'eau. Ce fut lui qui me sauva. Quand je revins la moi, j'étais encore dans sa chambre; un médecin venait d'entrer; pour lui, il me soulevait la tète avec la tendresse d'un frère. Il était touché jusqu'aux larmes de mon adieu dans l'eau. Margarita, me dit-il avec passion, vous resterez avec moi toujours. Toujours, murmurai-je tristement. Le toujours de lord Byron dura six semaines, six siècles, il est vrai, si les siècles se comptent par les heures de joie. Quels beaux joars quelle~fôte pour le coeur qnelle adorablc folie

Nous allions tous la jours dans cette chère gondole, où je cachais mon bonheur, du palais M oeenigo à quelque Ile lointaine, souvent au Lide, où Bons retrouvions le beau cheval, qui henaissait en nous voyait. Ah comme j'aimais la mer! la mer qui me parlait d'amour et de mort

a Lui quand il me parlait, je ne comprenais jamais. Et pourtant j'écoutais avec délices. J'entends encore sa voix. Il paralt que j'avais fait une belle action en me jetant à l'eau, car il me disait souvent que, dans toute l'Angleterre, il ne trouverait pas une femme qui fit si bien cela.

Je n'ai pas recommencé, du reste, et j'aimerais mieux être condamnée la vendre des huîtres et des poissons pendant trois ou quatre siècles que de boire un second eo«p en pleue eau.