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Titre : Voyage à Venise / par Arsène Houssaye

Auteur : Houssaye, Arsène (1814-1896). Auteur du texte

Éditeur : F. Sartorius (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Venise (Italie)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb306204525

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 108 p. ; in-16

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Description : Récits de voyages -- +* 1800......- 1899......+:19e siècle:

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k105906m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, K-11843

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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des palais, s'était réfugiée dans les couvents. Les religieuses avaient tous les privilèges de la coquetterie elles s'babillaient a peu près comme nos fameuses comédiennes qui jouaient des tragédies en paniers. Tout le monde vantait le charme de leur coiffure et la coupe profane de leur robe. On voyait la gorge et les épaules, mais à travers un voile. C'était d'ailleurs un acte d'humilité elles abandonnaient sans doute aux pauvres l'étoffe supprimée au corsage. «n y a, écrivait le très spirituel président, une furieuse brigue entre trois couvents de la ville, parce que chacun veut donner une maîtresse au nouveau nonce qui vient d'arriver. » Aujourd'hui il y a encore d<s religieuses, mais on ne voit plus ni gorges ni épaules.

Il y a cent ans, les gondoliers chantaient les vers du Tasse et de l'Arioste, parce qu'il y a cent ans ils conduisaient des amoureux dans leurs gondoles. Un noble ou patricien avait droit de haute justice dans l'étendue de son palais, mais la gondole était un asile sacré. & Il est inouï qu'un gondolier de madame se soit laissé gagner par monsieur; il serait noyé le lendemain par ses camarades. C'était le voyage à Cylhère de Watteau la volupté, née de la blanche écume de la mer, était indolemment bercée par la mer dans une gondole toute de velours, de soie et d'or. Aujourd'hui, on retrouve les mêmes gondoles sveltes, élancées, courant sur l'eau comme les requins, mais on ne sait plus le chemin de l'lie amoureuse.