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Titre : Voyage à Venise / par Arsène Houssaye

Auteur : Houssaye, Arsène (1814-1896). Auteur du texte

Éditeur : F. Sartorius (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Venise (Italie)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb306204525

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 108 p. ; in-16

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Description : Récits de voyages -- +* 1800......- 1899......+:19e siècle:

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k105906m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, K-11843

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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promé la faillibilité, -d'aulms diront l'infaillibililé, du génie vénitien.

Tous ces tableaux amoureux ne me représentaient ni Eté, ni Madeleine; -la science avec toutes ses misères, le repentir avec ses amères voluptéa; ni Vénus, ni Diane; Vénus, la fête du cœur; Diane, l'amoureuse qui triomphe de l'amour. Je ne voyais qne des femmes, des femmes à la surface. Le symbole s'était évanoui sous l'éclat de la palette; j'élais ébloui, mais par les yeux seulement.

Ce qui me frappa d'abord, fut une jeune fille endormie dans le Jardin des itosn. Son amant Veillait et protégeait son sommcil. Le Jardin des Roses est sur le bord de la Brenta. Ce groupe charmant me rappela vaguement les Boucher, mais c'était une vive peinture, beaucoup plus ancienne, dont l'éclat était tempéré par une certaine mélancolie étrangère au talent de Booeher lalent où la main tenait toute la place sans s'inquiéter des battements du cœur. Quoique l'accent des figures fut un peu rustique, on découvrait une vraie distinction dans ces deux eharmautes expressions. C'étaient des paysans ou des grands seigneurs déguisés en paysans. Quoique le sommeil fermât les yeux à la jeune 611e, on devinait qu'elle avait les plus beaux yeux du monde. Un léger sourire dorait ses lèvres, comme si un songe d'amour y passait avec le baiser idéal de son amant. Parmi toutes ces fraîches et luxuriantes apparitions, j'avais encore remarqué une créature ori-