pour ainsi dire de toutes pièces, des types résistants, à créer aussi une race Franco-A!géricnne.
Pour réaliser ce double résultat, il faut imiter l'oeuvre des paysans Russes s'avançant à )a conquête des dernières régions boréales. Ces Slaves se croisent avec les femmes finnoises, samoyèdes, et grâce à l'infusion du sang OM~'e~, leur progéniture peut résister aux frimas. La résistance aux climats chauds et miasmatiques étant plusdimcilcà acq'~i'ir, négliger ici ce qui réussit si bien aux populations septentrionales, c'est bénévoiement exposer la colonisation à des mécomptes incalculables.
Posons les données du problème la nouveDe race blanche qui se forme en Algérie est composée de Français maîtres et conquérants, à côté d'eux, d'une population étrangère dont le nombre s'accroît annuellement au point d'atteindre presque, aujourd'hui, ]e chiffre des Français. Ces étrangers sont, pour la plupart, originaires du midi de l'Europe; les races septentrionales (Allemands, Polonais) y comptent aussi d'assez nombreux représentants.
A côté de ces populations immigrées d'origines différentes, vivent les indigènes qui se divisent, sans entrer dans les détails et ne tenant compte que des groupes les plus importants, en Berbères, Arabes, ïsraétites et Nègres.
La solution du problème est de découvrir, en tenant compte des aptitudes particulières à chaque élément, de leur fécondité propre, quels mariages réussiront le mieux, et doivent être encouragés.
Et, comme nous le disions~ à côté du problème e~Hque surgit une question politique qui a bien sa valeur, et dont l'anthropologiste ne peut m ne doit méconnaître les exigences Algérie est une colonie française c'est l'or et le sang de la France qui ont arraché ce pays aux barbares, il est bien juste que tous les efforts tendent à maintenir le nom français sur la terre africaine. Le sang français doit en conséquence être la mise première, afin que l'infusion des autres sangs produise non-seulement une race vivace, mais encore une nationalité francoal érienne.
La question se résume donc à trouver les alliances et les mariages qui conviennent aux Français, pour obte-