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Titre : La démographie figurée de l'Algérie : étude statistique des populations européennes qui habitent l'Algérie... / par le Dr René Ricoux,... ; préface de M. le professeur Bertillon

Auteur : Ricoux, René (1843-19..?). Auteur du texte

Éditeur : G. Masson (Paris)

Date d'édition : 1880

Contributeur : Bertillon, Louis-Adolphe (1821-1883). Préfacier

Sujet : Statistique démographique -- Algérie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341349423

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XXV-304 p.) : graphiques ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k103772b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Lk8-1161

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Les Français seraient donc sensiblement moins féconds que les autres peuples, même les Allemands. Il y a peu de différences entre les trois races latines mais 1 avantage est aux Espagnols.

Relativement aux Français on voit le chiffre de leur fécondité se maintenir ils ont à cette période et à PhilippeviDe, 3,d7 comme nombre moyen d'enfants par mariage, or nous avons constaté plus haut 3,73 (18671873) et 3,68 (1874-1877) soit, en moyenne pour la période totale et pour l'Algérie entière, 3,71. C'est, à peu près le même nombre et supérieur toujours à celui relevé en France, qui est 3,12.

Il serait utile et bien intéressant de faire la part des mariages contractés entre enfants nés en Aliène, avec ou sans croisement. Une recherche aussi analytique est malheureusement impossible, en raison du manque de fixité de certains groupes de population. La population Algérienne est loin d'être stable, et tel mariage contracté ici, produit des enfants qui naissent et sont enregistrés dans une autre commune; et réciproquement, des enfants nés ici, sont issus de mariages célébrés dans d'autres villes et, à l'inscription des naissances, l'état civil n'indique pas le lieu de naissance des parents.

Cette lacune est regrettable car, à l'égard des Français par exemple, on trouverait, si ces recherches étaient un jour rendues possibles, que les mariages de Français nés en Algérie sont plus féconds que ceux des Français nés en Europe. A défaut de statistique, il est permis (avec toutes les réserves que commande ce mode de raisonnement et d'amrmation ) d'en appeler à l'expérience et aux souvenirs personnels. Nous sommes un certain nombre de contemporains, de condisciples, donnant la preuve d'une belle fécondité. Issus en général de familles méridionales et, bien que pour les plus âgés l'établissement conjugal n'excède guère dix années la moyenne pour nos ménages d'Algériens-Français dépasse 3 enfants.

Quand ces Français-Algériens se sont alliés à des filles Espagnoles, Italiennes ou Maltaises leurs unions sont encore plus fécondes.

Pour qui a vécu en Algérie et dirigé son attention sur ce point, il ne peut être douteux que les fils de colons