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Titre : Monographie de Tombouctou... / Mgr A. Hacquard,...

Auteur : Hacquard, Augustin-Prosper (1860-1901). Auteur du texte

Éditeur : Société des études coloniales et maritimes (Paris)

Date d'édition : 1900

Sujet : Tombouctou (Mali)

Sujet : Tombouctou (Mali) -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30567504x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : VIII-119 p. : ill., couv. ill., carte ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Récits de voyages

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k103743p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-O3m-72

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Un canal creusé jadis par un roi Songoy de Gao, puis élargi par Ahmadou-Cheïkou, roi foulane, amène l'eau de Day à Kabara (y kilomètres de Tombouctou).

Aux grandes crues, pendant que les contrées situées entre Soumpi et Goundam sont couvertes d'eau, ne laissant apparaître que le faite des dunes sur lesquelles sont construits les villages, la plaine, de Kabara à Djeygalia, est également envahie. L'inondation se fraye un passage (i) à l'Est de Kabara et s'avance à travers les dunes souvent jusqu'à 300 mètres de Tombouctou. C'est ainsi que Tombouctou possède quatre ports Koroyome, de mai en septembre Day, de septembre en novembre Kabara, de novembre en avril. Tous les trois ans en moyenne, Tombouctou même devient port de débarquement et d'embarquement, en janvier et février. L'inondation a atteint la ville pour la dernière fois en janvier 189~ en 1896, l'eau n'est pas entrée dans le chenal qui l'amène; de même en '897 en 1898, elle est venue jusque derrière Kabara, emplir à peu près la mare de Hariboro.

(i) Autrefois ce passage était à l'Ouest l'eau arrivait en grande quantité à Tombouctou, inondant alors l'un des quartiers, Badjindc, (d'où son nom), et coupait la ville en deux parties. Cette trouée a été comblée par les Songoy. C'est aujourd'hui la dune d'Amadia.