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Titre : Haut-Sénégal-Niger (Soudan français). Première série. Tome III, Les civilisations, bibliographie, index / préf. de M. le gouverneur Clozel. - 316 p. / par Maurice Delafosse,...

Auteur : Delafosse, Maurice (1870-1926). Auteur du texte

Éditeur : E. Larose (Paris)

Date d'édition : 1912

Contributeur : Clozel, François-Joseph (1860-1918). Préfacier

Sujet : Ethnologie -- Mali

Sujet : Géographie -- Mali

Sujet : Langues -- Mali

Sujet : Haut-Sénégal-Niger

Sujet : France -- Colonies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341382784

Notice d'ensemble : Notice de recueil : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42526499g

Relation : Appartient à : [Bibliothèque Joseph-Simon Galliéni (1849-1916)]

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. : ill. ; in-8

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Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique de l'Ouest

Description : Collection numérique : Thème : Les échanges

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k103565h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 8-Lk11-997 (1, 3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Beaucoup de quêteurs ne sont pas des MoAa</<ZeM envoyés par un c~A ou soi-disant tel, mais quêtent délibérément pour leur propre compte et sans en faire mystère. C'est le cas de presque tous les membres des tribus maures dites « maraboutiques H et d'un nombre assez considérable quoique beaucoup plus restreint de marabouts de race noire. J'ai rencontré plusieurs de ces personnages chacun de ceux que j'ai interrogés sur leurs moyens de subsistance m'a répondu « Je ne me livre ni à l'élevage, ni à la culture, ni au commerce je ne m'occupe que de religion et je vis et fais vivre ma famille uniquement à l'aide des aumônes que l'on me fait ». Ces gens dont la mendicité est l'unique métier ne font pas de prosélytisme religieux et se préoccupent peu de propager le <MA)' de la confrérie à laquelle ils appartiennent ils demandent simplement l'aumône, au nom de Dieu, et ils vivent largement des offrandes que chacun leur fait.

Cette pratique des quêtes et des offrandes constitue certainement le côté le plus regrettable de l'institution des confréries. En principe, l'on pourrait soutenir qu'il n'y a aucun rapport entre une confrérie fondée pour raviver la dévotion des fidèles et les quêtes dont le produit ne sert aucunement les intérêts do la confrérie. Mais en réalité c'est l'institution des confréries qui a permis aux quêtes de se généraliser et qui leur fournit un prétexte et une apparence de raison d'être. Au début, les oSrandes étaient bien destinées à la confrérie ensuite elles devinrent une rente servie au cheilth, mais cela pouvait encore se justifier dans une certaine mesure peu à peu, elles ont servi surtout à entretenir des bandes de brigands ou des paresseux, mais le pli était pris et il est bien difficile aujourd'hui d'enrayer ce courant iacheux. On peut espérer cependant que le clergé musulman proprement dit s'y emploiera, car son propre Intérêt le conduit à recommander aux fidèles de se montrer avares de leurs deniers vis-à-vis des quêteurs étrangers.

Le « maraboutisme », forme spéciale du culte des saints, Ccurit au Soudan comme au Maghreb, mais jusqu'à ces derniers temps il avait, semble-t-il, revêtu au pays des Noirs un aspect plus matérialiste que celui sous lequel il se présente dans