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Titre : Haut-Sénégal-Niger (Soudan français). Première série. Tome III, Les civilisations, bibliographie, index / préf. de M. le gouverneur Clozel. - 316 p. / par Maurice Delafosse,...

Auteur : Delafosse, Maurice (1870-1926). Auteur du texte

Éditeur : E. Larose (Paris)

Date d'édition : 1912

Contributeur : Clozel, François-Joseph (1860-1918). Préfacier

Sujet : Ethnologie -- Mali

Sujet : Géographie -- Mali

Sujet : Langues -- Mali

Sujet : Haut-Sénégal-Niger

Sujet : France -- Colonies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341382784

Notice d'ensemble : Notice de recueil : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42526499g

Relation : Appartient à : [Bibliothèque Joseph-Simon Galliéni (1849-1916)]

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. : ill. ; in-8

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Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique de l'Ouest

Description : Collection numérique : Thème : Les échanges

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k103565h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 8-Lk11-997 (1, 3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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purement judiciaires; mais, la justice dérivant de la religion dans l'islamisme et étant étroitement liée avec elle, le cadi est considéré comme un personnage religieux. Il est tantôt élu, comme les membres du clerg'é, par la communauté musulmane, tantôt nommé par le chef d'Etat et, dans ce dernier cas, il peut être révoqué s'il provoque le mécontentement du souverain. Toutes les localités renfermant des musulmans no possèdent pas un cadi en fait, on ne rencontre au Soudan ce fonctionnaire que dans les villes de quelque importance ailleurs, c'est l'imam qui le remplace.

Bien que ne faisant pas partie du clergé à proprement parler, les docteurs, savants ou lettrés que nous désignons vulgairement par le terme assez impropre de « marabouts » exercent sur la religion une influence beaucoup plus grande que les ministres du culte. On en rencontre partout, non seulement dans les centres regardés comme les foyers de l'islamisme, mais même dans des localités ne renfermant qu'un nombre infime do mahométans. On leur donne au Soudan, selon les régions, les noms d'< (abréviation de l'expression arabe a/a~, le jurisconsulte), Mtoa~Mo (corruption peule du mot arabe M!o'<!< « professeur »), :H<M< ou MM//<MM (corruption du mot arabe M!o'a//«H « savaut "), /b ou fodé (mot dont j'ignore l'étymologie), ~to'MO (plur. ~'<*M~, chez les Pouls), ~<HWMO~o ou karamoi (en mandingue « homme de lecture ») ou MMM'~a (« grand musulman » (1) dans la même langue).

Ces divers titres sont conférés par la voix publique, rien d'officiel ne vient les consacrer et peut les prendre qui veut; cependant. ceux qui pensent y avoir droit se distinguent en général du commun des fidèles en portant, lors des cérémonies publiques, un turban élevé dont l'une des extrémités retombe sur l'épaule, privilège qu'ils partagent avec l'imâm et le khatib.

C'est le dogme orthodoxe, fondé sur le Coran et la ~OM~M, (i) Les Mandé donnent aux musulmans le nom de M<M'~ ou <Ko<&. qui est peut-être une abréviation de neodibbo ou une dérivation du mot d'ou vient le nom des Maures, mais qui peut avoir aussi une tout autre étymologie.