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Titre : Le diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon. Partie 2 / par Gavarni, Grandville...

Éditeur : J. Hetzel (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Contributeur : Gavarni (1804-1866). Illustrateur

Contributeur : Grandville (1803-1847). Illustrateur

Sujet : Paris (France)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30490880m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 401

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k102689r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Li3-165 (2) (B)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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maigre campé sur une jambe comme un maréchal en bronze sur son piédestal il était debout, droit au milieu d'un parterre de femmes assises, immobile, la tête renversée, la main gauche dans son gilet très-décolleté; les yeux dédaigneusement voiiés, il regardait défiler la foule devant lui. De temps à-autre il lançait un regard sur le Préfet; si ce dernier faisait un mouvement, il copiait rapidement ce geste et rentrait dans sa gravité omci,elle. Je ne serais pas étonnée que cet original s'imaginât qu'il présidait la fète..

A première vue, ces'grands bals ont ceci de désolant, qu'on se sent absolument effacée, perdue. Quand on n'a pas une tournure- de princesse et pour 2 ou 300,009 francs de diamants, on est absolument anéantie. Ma pauvre petite toilette, que je trouvais si gentille, me paraissait affreuse. illais, au bout d'une heure, je suis revenue à des sentiments meilleurs. 11 faut voir en détail et comparer pour se rendre bien compte. Ce qu'il y a de positif, c'est qu'on a l'air d'un paquet; les chignons bas, si coquettement qu'on les accommode, paraissent vieux comme Hérode. Le chignon haut, plus haut que le sommet de la tête et formé par deux énormes coques, voilà la vraie mode. On a un peu l'air d'avoir un casque en cuir verni., mais cela va admirablement avec les tailles courtes. Une autre coiffure qui me paraît lutter avec la coque en l'air consiste à ne point être coiffée du tout; imagine-toi un paquet de crin se terminant par une masse informe de boucles folles '.i moitié défrisées et flottant au gré du zéphyr

Je ne crois pas qu'on puisse trouver plus original et plus laid. J'-Cti remarqué une jeune femme tout de rouge habillée, et qui était ainsi coiffée; de plus, elle s'était plaqué sur la tempe un énorme papillon. J'en ai rêvé la nuit dernière. Je crois que depuis la guerre d'Amérique il y a un grand nombre de sauvages qui se réfugient en Europe. Ce qui n'était point sauvage du tout, mais adorable, c'est la toilette blanche d'une charmante jeune femme que j'ai suivie pendant dix grosses minutes. Elle avait une jupe très-bouflante en tarlatane et, par-dessus, une veste en satin blanc avec ]aI'ges pochés et brodé en jais blanc. Dans ses cheveux coiffés un peu à l'aventure, elle avait trois rangs de grosses perles blanches et pas autre chose qu'une figure ravissante et une tour~ure délicieuse. Beaucoup de cheveux tressés en nattes épaisses et eutl'emêléesde larges lacets d'or, le tout formant chignon. l\fais je n'en finirais pas si je voulais "te raconter tout ce que j'ai vu. Toutes les femmes se regardent, se suivent de l'œil avec un sans gêne parfait. Dans