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Titre : Le diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon. Partie 2 / par Gavarni, Grandville...

Éditeur : J. Hetzel (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Contributeur : Gavarni (1804-1866). Illustrateur

Contributeur : Grandville (1803-1847). Illustrateur

Sujet : Paris (France)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30490880m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 401

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k102689r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Li3-165 (2) (B)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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parisienne, qu'une boîte de chocolat serait une petite infamie, si elle sortait de l'officine d'un chocolatier d'occasion.-On prétend que des roués se procurent des boîtes portant la marque des premiers faiseurs et y introduisent en'fraude des bonbons de rencontre; ce que je sais, c'est qu'il y a des-gens très-peu scrupuleux, qui ne se gênent pas pour empoisonner leur prochain en manière d?étrennes quelquefois même il y a calcul. Arvers, ce garçon de tant d'esprit, mort depuis quelques années, était avare et ne s'en cachait pas. Les obligations du jour de l'an l'exaspéraient, et il racontait lui-même comment il avisait le plus possible à s'en exonérer.-Son procédé consistait à donner aux femmes des bonbons perfides et canailles. Le 3 janvier, il allait prendre des informations sur les résultats de sa galanterie; -il était reçu invariablement par une femme de chambre qui, d'un air piteux, lui disait (t Madame est -au lit; en rentrant du spectacle; elle a trouvé les bonbons de monsieur, et, depuis ce temps, elle a des coliques insensées. -Bon! se disait Arvers, mes bonbons ont fait de l'effet; en voilà encore une qui ne me demandera -rien l'année prochaine. »

Une chose très-remarquable dans cet us,a~e des étrennes, c'est que tout le monde en souffre et que tout le monde contribue à le maintenir.Sans parler des cadeaux prenons par exemple, cette politesse du petit morceau de carton que vous déposez tous les ans chez le concierge de votre cher ami. Celui-ci affecte le plus profond dédain pour cette attention à trois francs le cent; mais.. du jour où vous essayez de vous y soustraire~ vous l'entendez dire d'un air po.intu (i Un tel ne sait pas vivre il ne m'a pas seulement remis sa carte au jour de l'an! ) Ce simple oubli entraîne des refroidissements dans les relations et dans les protections. On ne vous sait aucun gré de ce que vous faites; on vous sait le plus mauvais gré de ce que vous ne faites pas.

Il est certain qu'il faut être bien mal élevé pour se dispenser d'une politesse qui, aujourd'hui, se distribue dans tout Paris, à raison d'un centime la' politesse. Reste les visites, et, ici, il nie semble que l'industrie est bien arriérée. La compagnie Bidault ne pourrait-elle entretenir une escouade de complimenteurs bien mis, pas trop crottés, et d'une physionomie appétissante, qui, moyennant cinquante centimes, se chargeraient d'aller embrasser les grands-parents?- C'est un perfectionnement que je propÓse

Entrée du complimenteur

« Bon jour, ma tante comment vous portez-vous¡) Je suis heureux,